La chenille processionnaire du pin (forme larvaire du papillon de nuit Thaumetopoea pityocampa) prolifère sur le territoire de la communauté de communes.
Il s’agit d’une espèce défoliatrice qui s’attaque aux pins (dans une moindre mesure aux cèdres, mais pas aux autres espèces) et conduit à leur affaiblissement.
En raison de son caractère extrêmement urticant (dû aux poils microscopiques en forme de harpons qu’elle relâche dans l’air et qui contiennent une protéine toxique), elle présente un enjeu sanitaire pour les promeneurs et leurs animaux.
La gestion des chenilles processionnaires du pin est assurée par les communes. Pour toute question sur le sujet, contactez votre mairie.
Il ne sera pas possible de se débarrasser de ces chenilles. On peut espérer, au mieux, limiter leur développement. Il faut donc également apprendre à vivre avec.
Des moyens de lutte existent :
- Les branches infestées de nids peuvent être coupées et incinérées. Ne pas le faire soit même car il y a un vrai risque de contact avec les poils urticants. Contacter un professionnel.
- Pour capturer les chenilles, on peut se procurer un écopiège à poser sur le tronc de l’arbre infesté.
- On trouve aussi des pièges à phéromones qui attirent les papillons mâles et limitent ainsi la reproduction et la ponte.
- Installer des nichoirs pour les mésanges charbonnières s’avère efficace. Ces oiseaux se régalent des chenilles processionnaires.
- Enfin, diversifier les boisements en coupant les pins et en plantant d’autres essences permet de diminuer la progression de la chenille.
Pour en savoir plus : La pause jardin