Filière bois-énergie

La communauté de communes a mis en place une filière bois – énergie sur le territoire afin d’alimenter les chaufferies bois publiques à partir des ressources locales.

Ce projet est mené en partenariat avec les communes, le parc naturel régional d’Armorique, la chambre d’agriculture et les associations Ener’gence et AILE.

Le potentiel en bois-énergie de la presqu’île est estimé à 3 000 tonnes par an, des ressources largement suffisantes au regard de la consommation annuelle des chaufferies existantes (200 à 300 tonnes par an). L’approvisionnement en bois est assuré grâce à l’entretien des parcelles et talus par les partenaires locaux : Conservatoire du Littoral, ERDF, ONF, agriculteurs, communes…

Une entreprise agricole locale est également sollicitée en cas de besoin pour fournir les chaufferies en bois.

Boisement à Argol

Des boisements de saules sont réalisés à Argol depuis 2012 sur des terrains appartenant à la Communauté de Communes. L’objectif est de produire des plaquettes forestières (bois broyé) pour le chauffage à partir de taillis à courte rotation (TCR).
La Communauté de Communes poursuit l’achat de terrains et les plantations. Elle a également effectué un boisement de près de 7 hectares afin de compenser le défrichement des terrains concernés par l’agrandissement de la zone d’activités de Kerdanvez.

Plate-forme de stockage à Kerdanvez

Un bâtiment de 600 m2 et une plate-forme de 6 000 m2 pour le stockage, le broyage et le séchage des plaquettes bois ont été construits en mars 2018 à la zone d’activités de Kerdanvez à Crozon, pour un montant de 300 000 €.
Ils permettent le stockage, le broyage et le séchage de 600 tonnes de plaquettes bois par an. Le temps de séchage est de 4 à 6 mois.
La plate-forme peut alimenter les chaufferies bois du territoire (piscine Nautil’Ys, école Jean Jaurès, centre hospitalier) à partir des ressources locales.

La piscine Nautil’Ys chauffée au bois

Depuis plusieurs années, la piscine Nautil’Ys s’efforce de réduire ses consommations énergétiques ; en effet, des quantités importantes de gaz et d’électricité sont nécessaires pour chauffer l’air et l’eau des bassins.

Sur les conseils d’Ener’gence, la communauté de communes a donc fait le choix d’une solution avantageuse d’un point de vue écologique et économique : l’installation d’une chaufferie fonctionnant grâce à des plaquettes de bois, en remplacement de l’une des deux chaudières gaz arrivée en fin de vie.

La consommation d’une chaufferie bois est de 150 à 250 tonnes de plaquettes par an.

Cette chaufferie mise en fonctionnement en mai 2016 permet une réduction de 11% de la consommation d’énergie primaire, et une réduction de 67% des rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les économies réalisées se montent à 30 000€ par an.

Le coût total, de 621 884 €, a été subventionné à 65 % par La Région Bretagne et l’Europe.

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