Faune sauvage : Les bons gestes à adopter

Aider les animaux en détresse

J’ai récupéré un animal blessé ou en détresse, que dois-je faire ?

  • S’assurer qu’il est bien en situation de détresse. Les jeunes chouettes par exemple sortent du nid avant de savoir voler, mais restent sous la protection des adultes. Sauf en cas de danger avéré, il faut juste les laisser sur place ou les mettre en sécurité dans un rayon de quelques mètres.
  • Si l’animal présente des signes de faiblesse ou des blessures, saisissez-le sans précipitation à l’aide d’un tissu épais (oiseau : maintenez-le les ailes collées au corps et la tête cachée, protégez-vous avec des gants et faites attention aux serres des rapaces et au bec des échassiers)
  • Repérer exactement l’endroit de récupération de l’animal
  • Ne le montrez pas à d’autres personnes pour éviter tout stress supplémentaire
  • Placez-le dans un carton au calme dans une pièce tempérée
  • Ne pas chercher ni à le faire boire ni à le nourrir de force
  • Contactez un centre de soins spécialisé et suivez ses conseils.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.lpo.fr

SOS Faune Sauvage Bretagne, une plateforme téléphonique d’urgence, vient d’être créée pour venir en aide aux animaux sauvages en détresse découverts par des particuliers.

Ce service, ouvert 7 jours sur 7, peut être contacté pour recevoir les conseils adaptés et se faire orienter vers le centre de soins pour faune sauvage le plus proche.

Si vous trouvez un animal blessé, appelez le 02 57 63 13 13

Documents à consulter :

Ramassage d’un jeune animal

Secourir un oiseau en détresse : les premiers gestes pour aider la faune sauvage

Poster – Les bons gestes à adopter – Jeune oiseau

Liste des espèces prises en charge au centre de soins de la Station LPO d’Île Grande


Aménager son jardin

Chacun de nous peut faire de son jardin un havre pour la faune sauvage grâce à des gestes simples ou de petits aménagements.

Voici quelques pistes pour essayer de mieux accueillir la faune sauvage chez soi et participer à notre niveau à la sauvegarde de la biodiversité.

Laisser une place à la nature sauvage

Dans le jardin, nous pouvons laisser une petite zone sauvage où nous laisserons pousser les plantes spontanément, en fauchant simplement en juillet ou en septembre ; la faune locale y trouvera abri et nourriture, et les « mauvaises herbes » nous permettront de préparer des remèdes utiles au potager : l’ortie, la consoude, le pissenlit… De même, on peut tolérer les petites bêtes : araignées, pucerons… tant qu’ils ne deviennent pas envahissants, car ils entrent dans la chaîne alimentaire des espèces utiles au jardin.

Créer différents habitats

Pour accueillir petits mammifères, oiseaux ou insectes, il est possible de créer différents habitats : tas de bois, pot de fleurs cassés, tas de pierres, tronc d’arbre, tas de feuilles mortes en hiver … Et pourquoi pas une petite mare pour attirer tritons, grenouilles ou libellules ? Un compost, une haie champêtre composée de différents arbres et arbustes, des zones de fleurs sauvages favorisent également la biodiversité.

Fabriquer des abris

Il est très facile de fabriquer des abris pour les oiseaux et les insectes. Par exemple, une bûche percée de trous de différentes tailles et profondeurs abritera plusieurs espèces d’insectes ; un petit fagot de tiges creuses (sureau, bambou, forsythia…) placé à un endroit ensoleillé et à l’abri des intempéries accueillera abeilles et guêpes solitaires. Pour remédier à la disparition des arbres creux et des vieux murs, on peut trouver sur internet de nombreux tutoriels de fabrication de nichoirs à oiseaux ou à chauve-souris.

Lutter contre les espèces invasives

Les espèces invasives, plantes ou animaux, sont la deuxième cause de perte de biodiversité dans le monde. Il est important de se renseigner sur les espèces à ne pas planter (herbe de la pampa, renouée du Japon, griffes de sorcière, séneçon, ail triquètre…) et au lieu de libérer dans la nature les animaux domestiques dont on ne veut plus (oiseaux, tortues…), il faut les apporter à une association de protection des animaux.


Installer des nichoirs à oiseaux

Pour remédier à la disparition des arbres creux et des vieux murs, on peut trouver sur internet de nombreux tutoriels de fabrication de nichoirs à oiseaux.

A quoi sert un nichoir ?

Il aide les oiseaux des jardins qui ne trouvent pas de refuges naturels. En hiver, il sert d’abri ; au printemps, il sert à la nidification.

Quand l’installer ?

Placez le nichoir à la fin de l’automne dans une zone de paix où les oiseaux se sentiront en sécurité, hors d’atteinte des prédateurs.

Où l’installer ?

A un endroit semi-ombragé, à l’abri des vents dominants, de la pluie et du soleil direct. Privilégiez une orientation sud-ouest et une hauteur comprise entre 3 et 6 m.

Une bonne hygiène du nichoir est indispensable afin d’éviter la prolifération des maladies susceptibles de se transmettre entre oiseaux. Un nettoyage doit avoir lieu 2 fois par an : à l’automne, pour éliminer les résidus de nid et à la fin de l’hiver.

Celui-ci doit s’effectuer à l’aide d’un désinfectant prévu à cet effet et inoffensif pour vos amis.

Article mis à jour le 05/03/2024

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