Qualité de l’eau du robinet

L’eau du robinet est l’un des produits les plus contrôlés en France ; elle doit respecter des normes strictes.

Chaque année, plus de 100 analyses de la qualité de l’eau potable sont réalisées sous le contrôle de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Sur le territoire, le taux de nitrates n’excède pas 30 mg/l, la limite règlementaire étant fixée à 50 mg/l. Les taux de métaux lourds (cadmium, cuivre, plomb, zinc…), sont bien en dessous des seuils. Il n’existe quasiment plus de branchements en plomb sur le territoire.

A noter : le procédé novateur Carbo+, utilisé dans l’usine de Poraon, vise l’élimination des pesticides et des micro-polluants (résidus médicamenteux…)

De nombreuses analyses bactériologiques et physico-chimiques sont régulièrement effectuées sur le réseau par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Les résultats sont affichés au siège de la communauté de communes et dans les 10 mairies.

Un bilan relatif à la qualité de l’eau potable distribuée est joint à la facture une fois par an. Pour la facturation de juillet 2023, ce bilan n’a pas pu être joint, l’ARS ne l’ayant pas encore publié.

Retrouvez ici tous les résultats des contrôles sanitaires réalisé par l’ARS

Bilan sur la qualité de l’eau en Bretagne sur le site de l’ARS


Evolution de la règlementation sur les pesticides

Depuis le 1er avril 2021, en raison d’une évolution de la réglementation, 70 nouvelles molécules de pesticides ou de « métabolites » (sous-produits des pesticides issus de leur dégradation dans le sol) doivent être recherchées, soit 250 au total.

Les mesures d’autosurveillance ont confirmé en 2022 la présence d’un métabolite de pesticide, l’Esa-Métalochlore (herbicide utilisé parfois dans la culture du maïs), dans des proportions similaires à celles révélées par les premières analyses transmises par l’ARS au début de l’année 2021. Plusieurs dépassements de la valeur limite de qualité établie à 0,1 ug/L ont été détectés en sortie de réservoirs (la valeur la plus haute mesurée a été de 0,615 µg/L).

A noter : la valeur la plus haute mesurée sur notre territoire en 2022 – 0,530 ug/L – est près de 1 000 fois inférieure à la valeur sanitaire maximale fixée par l’ANSES à 510 ug/L (la valeur sanitaire maximale, différente de la valeur limite de qualité, est celle à partir de laquelle des risques sanitaires existeraient). Compte tenu des valeurs mesurées, l’ARS (Agence Régionale de Santé) indique qu’en l’état actuel des connaissances, il n’y a pas de risque sanitaire lié à la consommation de l’eau distribuée et ne prescrit aucune restriction d’usage.

Cependant, cet état de fait a engendreéun classement « non conforme » par l’ARS de l’eau distribuée sur le territoire. Aussi, conformément à la loi, la Communauté de Communes a déposé auprès du Préfet une demande de dérogation aux limites de qualité sous réserve de la mise en œuvre d’un plan d’actions, qui est déjà engagé.

Quelles réponses ?

L’usine de Poraon, conçue pour traiter les pesticides, a fait l’objet d’une adaptation qui permet de traiter encore plus efficacement les pesticides et notamment l’Esa-Métalochlore. Les résultats obtenus depuis novembre 2021 sont très satisfaisants, avec un respect systématique des normes de potabilité en sortie d’usine.

Concernant l’usine de production de Kernagoff à Argol, les études ont débuté début avril 2022 et les travaux seront réalisés en 2023.

Sur les trois captages à l’Est du territoire (Pont-de-Buis lès Quimerc’h et Le Faou), seul le site du Pouldu est concerné par cette problématique. L’étude a donc été élargie à cette usine afin de connaître la nature des travaux à engager.

Quid de l’eau importée de Châteaulin ?

Les pollutions diffuses de l’eau et des milieux, notamment par les pesticides, est une problématique qui touche de nombreux territoires.

Le Syndicat mixte de l’Aulne, à qui la Communauté de Communes achète 38% de l’eau mise à disposition aux usagers, est également concerné et a débuté sur ses deux usines des travaux de réhabilitation qui devraient s’achever à l’été 2023 et qui intègreront ces nouveaux paramètres règlementaires.

Mise à jour du 13/12/2022

Après un durcissement de la réglementation en matière de présence de pesticides dans l’eau distribuée, entrée brutalement en vigueur en avril 2021, l’ARS a annoncé tout aussi soudainement l’arrêt, après seulement un an de pratique, de la recherche de certains sous-produits des pesticides dont l’ESA-Métolachlore, présent sur notre territoire.

Face à cette situation incertaine, la Communauté de Communes Presqu’île de Crozon – Aulne Maritime a décidé de poursuivre les actions définies en matière d’amélioration de la qualité de l’eau distribuée.

Carte de l’eau distribuée sur le territoire

La dureté de l’eau

Le titre hydrotimétrique (T.H.), ou dureté de l’eau, est l’indicateur de la minéralisation de l’eau. La dureté de l’eau est surtout due aux ions calcium et magnésium. Selon les régions et sources, l’eau est dite très douce, douce, moyennement dure, dure ou très dure.

Le calcaire ou tartre se dépose dès qu’une eau dure est chauffée.

EAU TRES DOUCE DOUCE MOYENNEMENT DURE DURE TRES DURE
TH 0 à 7°F 7 à 15°F 15 à 25°F 25 à 42°F + de 42°F

 

Dans les secteurs alimentés par l’usine de Poraon (voir carte ci-dessus), l’eau distribuée est plus dure qu’auparavant en raison de la mise en place d’une nouvelle filière de traitement et à la demande de l’Agence régionale de santé (ARS).

En effet, une eau agressive peut entraîner la dissolution des métaux à son contact ; une eau plus douce (moins agressive) est donc plus stable et contient plus de minéraux essentiels pour la santé.

Toutefois, cette eau est plus entartrante et nécessite une plus grande vigilance afin de protéger les appareils électroménagers, grâce par exemple à l’utilisation de produits anti-calcaire (tablettes lave-vaisselle…). Le service de l’eau cherche donc à produire une eau légèrement entartrante mais sans excès.

Le chlore

Le chlore est utilisé pour garantir la totale qualité bactériologique de l’eau durant son transport dans les canalisations jusqu’à votre robinet.

A noter : l’usine de production de Poraon utilise un système performant de désinfection par ultraviolets, permettant de réduire l’utilisation de chlore en fin de traitement.

Pour faire disparaître l’éventuel goût de chlore, il existe plusieurs moyens :

  •   avant de consommer l’eau, laissez-la couler quelques instants.
  •   remplissez la carafe d’eau un peu avant de passer à table.
  •   laissez l’eau reposer quelques heures en carafe au réfrigérateur.
  •   équipez-vous d’une carafe filtrante.

Article mis à jour le 13/12/2022

Les documents à consulter

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